Facteurs génétiques : Dans de nombreux cas, la surdité chez l’enfant est due à des facteurs génétiques hérités des parents. Ces anomalies génétiques peuvent affecter la structure de l’oreille interne ou la transmission des signaux sonores vers le cerveau.
Infections prénatales : Certaines infections contractées par la mère pendant la grossesse, telles que la rubéole, la toxoplasmose ou la cytomégalovirus (CMV), peuvent entraîner une surdité chez l’enfant à la naissance.
Infections postnatales : Des infections telles que la méningite ou l’otite moyenne aiguë non traitée peuvent endommager les structures auditives de l’enfant et entraîner une perte auditive.
Complications à la naissance : Des complications pendant la naissance, comme une privation d’oxygène, peuvent provoquer une surdité chez certains nouveau-nés.
Les surdités pré-linguales : De 0 à 1 an Elles arrivent avant l’acquisition du langage et regroupent donc toutes les surdités congénitales et les surdités acquises pendant la période néonatale et la toute première enfance. On l’appelle aussi surdité de naissance.
Les surdités péri-linguales : De 1 à 3 ans Elles apparaissent en même temps que le langage. A cet âge la production de la parole n’est pas consolidée. Il existe un risque sérieux de détérioration.
Les surdités post-linguales : À partir de 3 ans Elles surviennent une fois le langage constitué. Cependant, il ne faut pas oublier que les acquis ne sont pas tous réalisés, et que le vocabulaire est loin d’être complet.